Le chauffage urbain permet de fournir de la chaleur à plusieurs bâtiments à partir d'une chaufferie centralisée et d'un système de canalisations. C'est le cas du développement résidentiel de la Cité verte, à Québec. Les promoteurs ont prévu fournir du chauffage à 800 unités d'habitation à partir d'une source d'énergie renouvelable. Sur la photo, l'énorme réservoir de granules de bois servira à alimenter la chaudière à biomasse. Un système de distribution souterrain à l'eau chaude desservira les logements. Les systèmes de chauffage urbain fonctionnent parfois en synergie avec des centrales thermiques ou d'autres grands producteurs de chaleur, ce qui permet parfois l'installation d'un système de cogénération.

La production d'électricité à partir d'une centrale thermique génère à la fois de l'électricité et de la chaleur. L'exploitation de ces deux formes d'énergie, est appelée «cogénération». Le pavillon de la Tohu, à Montréal, puise sa chaleur auprès de l'usine Gazmont qui produit de l'électricité grâce à la combustion de biogaz. Des canalisations souterraines acheminent l'eau chaude de l'usine vers le système de chauffage par planchers radiants de la Tohu. Sans cet arrangement, la Tohu devrait utiliser une autre forme d'énergie et la chaleur produite par l'usine Gazmont serait gaspillée.

La bibliothèque de Charlesbourg, à Québec, est peu coûteuse en termes de consommation énergétique, d'exploitation et d'entretien. Elle est doté d'un système de chauffage et de climatisation géothermique. La géothermie de surface consiste en la récupération de la chaleur pendant la période de l'hiver et de la fraîcheur pendant l'été à partir de la couche superficielle du sol. Source image : Ville de Québec

L'usine qui se trouve à droite du bâtiment produit de l'énergie à partir de granules de bois, aussi appelées biomasse forestière. Cette production sert à alimenter plusieurs bâtiments dans le coeur de ce village autrichien.

Cette usine de cogénération produit à la fois de la chaleur pour 1000 logements et de l'électricité pour 500 d'entre eux, dans le quartier Vauban. Une bonne partie de l'énergie est produite à partir de granules de bois.

En un an, l'énergie reçue du soleil par une maison québécoise excède ses besoins énergétiques. L'installation de panneaux photovoltaïques n'est donc pas une lubie au Québec, où l'ensoleillement est abondant même l'hiver. Le secteur résidentiel consomme le tiers de toute l'électricité produite au Québec, alors que cette énergie pourrait servir à d'autre fins, comme l'électrification des transports.

Avec un retour sur l'investissement d'une quinzaine d'année et une durée de vie de 30 à 40 ans, le chauffe-eau solaire est idéal pour un endroit ensoleillé comme le Québec. Hiver comme été, ce chauffe-eau permettrait d'économiser 25 % de l'énergie utilisée annuellement par un ménage de quatre personnes logeant dans une maison unifamiliale.